Les Énergies Renouvelables
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MessageSujet: Solutions trouvées au problème   Solutions trouvées au problème Icon_minitimeDim 11 Mai 2008 - 11:36

La problématique de l’éventuel remplacement des énergies fossiles par une ou plusieurs sources d’énergie renouvelables ne pose pas de solution absolue. En effet, comme il est primordial d’évaluer les ressources disponibles de chaque pays et de chaque région de ces pays avant de choisir une source d’énergie, il est impossible de déterminer une seule solution pour l’ensemble de la planète. Ainsi, pour ne pas trop alourdir ce texte, nous avons choisi de déterminer les solutions en matière d’énergies renouvelables pour la région du Bas Saint-Laurent, qui est la région d’où nous venons.

D’abord, nous évaluerons dans quelle mesure les solutions envisagées par le milieu scientifique de la région sont applicables. Mentionnons aussi qu’il est très difficile de déterminer quelle solution est la meilleure, puisque chacune d’entre elle a des avantages importants en comparaison à la situation actuelle.

L’une des principales solutions envisagées au Bas Saint-Laurent est l’utilisation des éoliennes comme source d’énergie, en plus du système hydroélectrique déjà bien établi. Évidemment, nous avons déjà mentionné que le vent est très inconstant, malgré que nous ayons ici des vents dominants d’ouest favorisant l’utilisation des éoliennes. Il s’agit d’une source d’énergie presque non polluante, hormis le fait qu’elle requiert de grands territoires, ce qui a des impacts environnementaux (migration des oiseaux, destruction d’habitats, etc.) assez importants. Toutefois, les changements climatiques engendrés par les gaz à effet de serre qui sont produits par la combustion des énergies fossiles sont, nous le croyons, beaucoup plus alarmants. Il s’agirait donc d’une énergie dont les impacts écologiques sont d’importance beaucoup moindre en comparaison avec ceux produits par les énergies que nous voulons remplacer. Son utilisation pourrait ainsi être recommandée si elle pouvait produire l’énergie dont nous avons besoin au Québec, et ce, au moment où nous en avons besoin.

Comme Hydro-Québec est un acteur des plus importants au Québec en matière de production d’énergie, la compagnie a déjà envisagé une solution pertinente au problème : le couplage hydro-éolien. Au Québec, le système hydroélectrique est déjà bien installé et il serait tout à fait illogique de le détruire au profit d’une autre source d’énergie, puisque les dégâts causés par l’inondation de territoires et la construction des centrales sont déjà faits. Détruire ces installations reviendrait à aggraver encore plus les inconvénients environnementaux causés par cette source d’énergie. Comme nous l’avons aussi mentionné plus tôt, l’hydroélectricité est une source d’énergie dont la technologie a fait ses preuves, et donc, elle constitue une source d’énergie sûre et constante. Au plan de la permanence de cette énergie, son principal inconvénient est causé par le transport de l’énergie, qui fait qu’il y a des pannes lorsque l’on abîme les lignes à haute tension qui acheminent l’électricité aux habitations. Évidemment, ce problème est assez difficile à régler. Cependant, nous avons tout de même l’option d’utiliser une autre source d’énergie, telle que la biomasse, lorsque ces pannes subviennent. Nous avons aussi la possibilité d’attendre que l’on répare les fils et que l’électricité soit de nouveau disponible, ce qui n’est habituellement pas trop long. En étant conscient des avantages de l’hydroélectricité et de ceux de l’éolien, Hydro-Québec a ainsi lancé un projet qui se nomme le couplage hydro-éolien. Ce projet vise à installer des éoliennes un peu partout au Québec afin de subvenir à la demande en électricité, et ce, en branchant les éoliennes sur le réseau hydroélectrique, faisant ainsi en sorte que l’on utilise moins l’eau, une ressource de plus en plus en demande, et que l’on règle le problème d’inconstance du vent. Il s’agirait d’une excellente solution pour ce qui est de l’utilisation domestique de l’énergie (chauffage, éclairage, etc.), mais elle est inutilisable dans les transports, l’une des utilisations principales du pétrole, en raison de l’impossibilité de transporter dans un réservoir l’énergie produite par le couplage hydro-éolien.

La solution envisagée par le milieu scientifique pour la question des transports est l’énergie de la biomasse : la production d’éthanol à partir de maïs et de blé. Cette source d’énergie pourrait remplacer l’essence dans quelques années, puisque c’est celle-ci qui exige le moins d’investissements et le moins de changements dans le domaine de l’automobile. En effet, on mélange déjà de l’éthanol produit à partir de maïs à l’essence que l’on retrouve dans toutes les stations services dans une proportion de 5% à 10%. Jusqu'à 20%, aucune modification à l’automobile n’est nécessaire, ce qui constitue un avantage gigantesque compte tenu de l’importance de cette industrie dans le monde. De plus, la combustion de l’éthanol dégage peu de dioxyde de carbone, un gaz à effet de serre que l’on cherche à diminuer en raison de ses impacts sur les changements climatiques. Cependant, l’utilisation de terres arables pour la culture du maïs et du blé servant à la production d’énergie pose un problème majeur. En effet, en «cultivant de l’énergie», on diminue la production de ces produits alimentaires de base qui pourraient servir à nourrir la personne sur six qui souffre de mal nutrition sur Terre. De plus, comme on utilise ces produits alimentaires pour produire de l’énergie, on augmente considérablement sa demande, faisant monter le prix en flèche. Cela risque d’aggraver énormément la famine dans le monde, puisqu’une augmentation du prix des aliments de base risque de nuire à des milliers de gens dans les régions plus pauvres. Il est aussi important de considérer le fait que pour produire un «plein d’éthanol», on utilise une quantité énorme de maïs, soit 190 kilos, ce qui correspond au nombre de calories nécessaire pour nourrir une personne pendant toute une année. Nous croyons donc que cette solution, qui semble être pour les pays riches la meilleure, est à rejeter.

De plus, il est possible d’appliquer autrement le concept d’Hydro-Québec avec son couplage hydro-éolien. En effet, pourquoi ne pas simplement coupler différentes formes d’énergies renouvelables à l’hydroélectricité? Il est possible d’installer des panneaux photovoltaïques sur sa maison sans utiliser de batterie pour emmagasiner l’énergie, ce qui diminue considérablement les frais, et de simplement relier le système à Hydro-Québec. Lorsqu’il fait soleil, nous produisons de l’électricité, et lorsqu’il fait nuageux, nous en achetons à Hydro-Québec. Ainsi, le risque de panne est diminué considérablement, et la facture d’électricité aussi. En effet, il est possible de recevoir un retour de la compagnie lorsque nous produisons plus que nous ne consommons! Il s’agit encore d’une solution non polluante et qui est déjà disponible. Il est aussi possible de réchauffer l’eau de sa piscine l’été en installant un tuyau en hauteur sur une surface foncée (par exemple le toit du garage) et de laisser l’eau à l’intérieur se réchauffer au soleil, pour ensuite être acheminée à l’aide d’une pompe dans la piscine. Chaque petit geste compte dans la problématique de l’énergie et si chaque personne chauffait sa piscine de cette façon, on ferait une économie d’énergie considérable!

L’utilisation de l’énergie géothermique pour la climatisation serait aussi une excellente idée, puisque la chaleur de la Terre est tout à fait gratuite, accessible à tous et pratiquement sans conséquences environnementales. Toutefois, les installations de départ sont assez onéreuses, mais cette source d’énergie n’exige par la suite aucun investissement. Évidemment, elle requiert un grand territoire. Aussi, il serait illogique de soulever toute la ville de Montréal pour installer des tuyaux partout sous terre pour chauffer grâce à la température du sol. Ainsi, certains endroits sont plus propices que d’autres pour les installations géothermiques. Elle pourrait toutefois être utilisée à petite échelle, comme par exemple pour chauffer l’école Paul-Hubert de Rimouski, où l’on commence déjà à creuser pour faire de telles installations.

Pour ce qui est de la problématique de l’énergie dans les transports, la question est presque impossible à résoudre. On sait que la voiture électrique a déjà été inventée et qu’il serait possible d’en produire. En effet, la compagnie torontoise Feel Good Cars a lancé en 2006 la toute première voiture électrique québécoise (produite à l’usine de Saint-Jérôme) : la Zenn.
Images de la fameuse Zenn

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Cette voiture n’est disponible qu’aux États-Unis et elle se vend entre 10 000$ et 15 000$ US, ce qui est un prix raisonnable et la rend donc accessible à la majorité. Toutefois, elle a une autonomie de 50km, une vitesse maximale de 40 Km/h et un temps de recharge de 8h , faisant en sorte qu’elle n’est vraiment pas adaptée aux besoins de la population. Ainsi, il ne s’agit pas d’une solution miracle au problème de l’utilisation du pétrole dans les transports. Toutefois, il s’agit d’un début de solution, car la voiture électrique existe. Donc, il ne reste qu’à l’améliorer pour qu’elle atteigne 100 Km/h et qu’elle ait une autonomie un peu plus longue. Évidemment, cela risque de prendre quelques années de recherches. Pour ce qui est du huit heures nécessaires à la recharge de la batterie de l’auto, cela peut très bien se faire la nuit pour la majorité des gens. Un autre problème est le fait que le gouvernement du Québec ait interdit l’enregistrement de véhicules électriques, ce qui limite l’utilisation de celles-ci sur nos routes. Malheureusement, les grandes compagnies pétrolières tiennent un gros bout de la corde dans cette problématique. Cependant, comme l’utilisation de la voiture électrique n’est pas encore possible ici, nous encourageons fortement les gens à acheter des voitures hybrides, telles que la Smart, qui ont une consommation d’essence réduite à quelques litres d’essence aux cent kilomètres.

En somme, n’oublions pas que chaque petite action permettant d’économiser de l’énergie peut faire une grande différence. Si nous ne pouvons pas encore arrêter complètement notre consommation de combustibles fossiles, nous avons toujours la possibilité de limiter leur utilisation au maximum. Par exemple, utilisez les transports en commun, faites du covoiturage, sortez votre bicyclette ou simplement marchez pour vous rendre au travail ou à l’école! Vous pouvez aussi diminuer votre consommation d’électricité domestique en baissant les thermostats la nuit, en fermant les lumières inutiles, en isolant mieux votre maison, etc. Il y a même des subventions données par le gouvernement afin de favoriser l’économie d’énergie au Québec. Elles sont disponibles à tous les ménages ayant un revenu faible, afin de les aider financièrement dans cette démarche. Pour les autres, il s’agit tout de même d’un investissement qui en vaut la peine, car il permet de considérables économies sur les factures énergétiques.
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