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 Aspect environnemental

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MessageSujet: Aspect environnemental   Aspect environnemental Icon_minitimeDim 11 Mai 2008 - 11:57

Pour comparer les désavantages environnementaux des différents types d’énergie, il serait approprié de faire une analyse plus approfondie des divers impacts qu’a chaque source énergétique sur le milieu naturel.

Cette analyse des impacts environnementaux des différents types d’énergies se doit de commencer avec l’étude des répercussions des énergies combustibles et fossiles, qui sont effectivement déjà grandement reconnues comme étant polluantes. D’abord, il faut savoir que le phénomène d’effet de serre en est un naturel. Il s’agit d’un principe par lequel, grâce à plusieurs gaz différents, la température de la planète est autorégulée. La température moyenne du globe, lorsque les proportions de gaz sont respectées, est d’environ 15 °C . Le problème réside dans l’augmentation de la concentration de ces gaz dans l’atmosphère par intervention humaine.

Trois gaz sont principalement liés aux activités énergétiques humaines : le CO2, le N2O et le CH4. Le dioxyde de carbone (CO2) est produit par la combustion des hydrocarbures, du charbon et de la biomasse. Le protoxyde d’azote (N2O) est aussi lié à la combustion de la biomasse, alors que le méthane (CH4) est produit par la fermentation de celle-ci, ainsi que dans la production et la distribution du pétrole et du gaz naturel, dans la combustion des hydrocarbures et du charbon, de même que dans l’extraction de ce dernier. Ces gaz assurent le maintien d’une partie de la chaleur du Soleil à l’intérieur de l’atmosphère terrestre. Cependant, en augmentant les volumes de ces gaz par ses actions, l’homme provoque des changements climatiques importants. En effet, plus ces gaz sont présents dans l’atmosphère, plus la chaleur est conservée sur Terre, ce qui cause un réchauffement global.

Il faut aussi considérer l’impact de chacun de ses gaz sur l’effet de serre. Si on peut se dire que le CO2 est le gaz que l’on produit le plus abondamment, on ne peut pas considérer qu’il est le principal à agir dans l’effet de serre. Il a, bien sûr, un impact important, mais le N2O et le CH4 ont un impact respectif 310 fois et 21 fois plus important que celui du CO2 pour un même volume. Ainsi, si l’énergie de la biomasse produit moins de dioxyde de carbone et semble une meilleure option pour diminuer l’impact humain sur l’effet de serre, on doit aussi considérer qu’elle produit plus de protoxyde d’azote, un gaz ayant un effet plus important encore sur celui-ci. Néanmoins, la durée de vie de ce gaz dans l’atmosphère est beaucoup moins longue que celle du dioxyde de carbone. Cela explique que le protoxyde d’azote, ou oxyde nitreux, ne constitue actuellement que 4% de l’effet de serre « additionnel » dû aux activités humaines :

Aspect environnemental Gazserre

Part des différents gaz à effet de serre : dans l'effet de serre additionnel ou d'origine anthropique, le dioxyde de carbone contribue majoritairement à l'effet de serre. Notons l'importance des CFC déjà connus pour détruire la couche d'ozone. D'après : GIEC, 2001

L’utilisation de la biomasse reste donc tout de même, au final, moins polluante que les hydrocarbures, à condition que ceux-ci soient utilisés le moins possible dans la transformation des matériaux naturels en énergie.

L’accroissement du phénomène de l’effet de serre entraîne plusieurs conséquences. Au XXe siècle, on a pu observer un réchauffement de 0,6 °C en 100 ans , ce qui est considérable. Si la situation continue son évolution dans le même sens, des répercussions importantes sont à prévoir quant au niveau des mers, à la température générale et donc à l’ensemble des écosystèmes. Déjà, on a remarqué le déplacement de plusieurs espèces vers les pôles. De plus, le Groupe Intergouvernemental d’Experts sur l’Évolution du Climat (GIEC), dans un rapport de 2001, prévoyait l’augmentation, d’ici 2100, des incendies de forêt, la diminution des ressources d’eau, la mise en péril de certains écosystèmes, l’augmentation des parasites et des épidémies, de même que du nombre de décès chez les personnes fragiles (personnes âgées, enfants), etc.

Néanmoins, le problème n’est pas récent. « Svante ARRHENIUS annoncait (sic) dès 1896, qu'en brûlant le charbon, les hommes allaient réchauffer la planète via un effet de serre renforcé et fût donc le premier à mettre en évidence le risque de réchauffement climatique. Il indiquait déjà avec beaucoup de clairvoyance que le doublement de la conentration (sic) en dioxyde de carbone dans l'atmosphère devrait entraîner l'augmentation de la température de 4°C à 6°C. »

En plus de l’effet de serre, d’autres conséquences résultent de ces types d’énergies. L’utilisation des énergies fossiles, comme cela a été mentionné plutôt, entraîne aussi la production de différents éléments et composés dangereux pour la santé humaine. L’énergie de la biomasse, quant à elle, provoque, de par son utilisation, l’appauvrissement des sols.

Si ces énergies, qui se ressemblent un peu, ont leurs inconvénients, les autres ne sont pas si vertes que l’on peut le croire : toutes ont leurs défauts. D’abord, l’énergie nucléaire ne peut être considérée comme étant propre. En effet, si elle n’émet que peu de gaz à effet de serre, elle produit des déchets qui ne peuvent être complètement recyclés. La partie des déchets qui doivent être stockés, sans que l’on puisse en faire un autre usage, est la plus radioactive. Il faut plusieurs décennies pour que cette matière cesse d’émettre des radiations dangereuses, sans compter les rares, mais dévastateurs accidents possibles. L’accident de la centrale de Tchernobyl, par exemple, a marqué les esprits. Bien que seul le cancer de la thyroïde ait été assurément attribué à une exposition aux radiations, le doute plane sur une augmentation des cas de leucémie et de cancers solides . On a aussi tous pu entendre parler de malformations, humaines ou animales, relatives à l’exposition des parents aux radiations. Si ces faits ne sont pas confirmés par l’ONU, ils soulèvent tout de même des questionnements importants. Une chose est sûre : étant donné que la demi-vie du césium 137 – principal élément radioactif ayant touché la région de Tchernobyl – est de 30 ans , et que l’accident date de 1986, les radiations qui restent dans le sol sont suffisantes pour que le territoire, sur lequel vivent pourtant plusieurs personnes, soit toujours contaminé.

L’hydroélectricité n’est pas non plus parfaitement respectueuse de l’environnement. Elle détruit, comme cela a été écrit plus tôt, des habitats terrestres et aquatiques par la déviation de cours d’eau et par la création de lacs artificiels sur des territoires anciennement secs. En plus, donc, de « noyer » ou d’assécher faune et flore, les installations hydroélectriques provoquent la dégradation des composés organiques prisonniers de ces nouveaux réservoirs, ce qui libère du mercure, qui devient, sans la présence de l’air, du méthylmercure. Le méthylmercure est toxique et peut provoquer des problèmes de santé chez l’humain. Par l’accumulation de ce composé, on a remarqué que les poissons des cours d’eau où l’on retrouve des barrages et leurs prédateurs proches de la chaîne alimentaire présentent une concentration particulièrement élevée en mercure. Notons que ces poissons font partie de l’alimentation de base des peuples autochtones du Québec et qu’ils sont donc les plus menacés par les troubles liés à l’absorption de méthylmercure.

La production des cellules photovoltaïques qui servent à l’utilisation de l’énergie solaire, pour sa part, est très énergivore. Ainsi, la fabrication de ces cellules provoque la production de pollution. De plus, l’énergie solaire thermique comporte un désavantage important. Le liquide utilisé pour faire fonctionner les turbines par évaporation est l’eau. Si cette eau est potable, il s’agit alors du gaspillage d’une eau précieuse qui manque à plusieurs endroits sur la planète. Si on utilise plutôt l’eau de mer, le sel qui en résulte risque de causer des dommages, soit à l’installation elle-même, soit à l’environnement l’entourant : on peut entre autres penser à la catastrophe écologique de la mer d’Aral – où le sel de mer dont l’eau s’est évaporée cause des ravages (problèmes agricoles et de santé) lorsque transporté par le vent – malgré que celle-ci soit à plus grande échelle.

L’énergie éolienne, quand à elle, nécessite des matériaux qui sont moins robustes que les barrages hydroélectriques ou les panneaux solaires. La durée de vie d’une éolienne est de 15 à 18 ans , en plus du changement de pales qui doit s’effectuer aux 10 ans, mais cela dépend de plusieurs facteurs externes, dont la turbulence sur son site d’exploitation. Au Bas-Saint-Laurent, par exemple, les éoliennes risquent d’avoir une durée de vie plus courte en raison de la salinité de l’air due à la proximité du fleuve . Ce désavantage se fait encore plus important si l’on pense que certains des composants d’une éolienne ne sont pas recyclables. De plus, bien que ces impacts soient parfois mineurs, il faut considérer que les éoliennes changent les habitudes de vies de différentes espèces, surtout les oiseaux et les chauves-souris. Une étude menée par un agence allemande, débutée en 2006, indique « que les oiseaux migrateurs, les rapaces et les chauves-souris migratrices peuvent être dérangés par les éoliennes. « Certains oiseaux puisent sur leurs réserves de graisse pour contourner l'obstacle, ce qui les rend vulnérables », explique Yann André, environnementaliste à la Ligue pour la protection des oiseaux (LPO). »

Finalement, l’énergie géothermique peut faire rejaillir en surface des eaux très chargées en sel et produire des gaz divers, dont l’H2S, un gaz à l’odeur désagréable. De plus, la géothermie requiert de grandes quantités d’eau et représente un risque de tremblements de terre qu’il faut surveiller de près.

Néanmoins, si toutes les énergies ont leurs défauts, il ne faut pas perdre de vue que les énergies « vertes » et renouvelables ont un bilan écologique, sur une longue période, beaucoup plus positif que celui des énergies fossiles.
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