Plus les années passent et plus la science fait de nouvelles découvertes, entre autres par rapport au corps humain. C’est vers la moitié du XIXe siècle que les chercheurs se sont arrêtés à confirmer que le cerveau était formé de zones influant sur ses diverses facultés. Ils ont, par exemple, découvert que la lumière jouait un certain rôle sur l’humeur. En effet, le manque de soleil peut causer des dépressions saisonnières, qui sont guéries par une belle journée ensoleillée . Ainsi, de façon générale, les gens ont tendance à être plus déprimés lorsqu’il ne fait pas beau, et l’inverse est aussi vrai. Alors, il serait intéressant de s’arrêter à savoir si un milieu qui, depuis les années, est de plus en plus pollué possède un tel pouvoir sur l’humeur ou sur la psyché humaine.
Si l’on considère le malheureux évènement qui s’est produit à Tchernobyl , les conséquences de l’explosion des réacteurs nucléaires ont eu, oui, certains effets physiques, mais également des effets psychologiques. En effet, la population touchée en 1986 et vivant sur le terrain contaminé depuis connaîtrait son lot de problèmes de santé, non pas reliés directement à des effets physiques, mais à un grand stress conséquent à l’explosion.
De plus, la population a développé un sentiment de méfiance très élevé envers les hommes politiques et le gouvernement, d’où un sentiment d’indignation ressort massivement. Elle comprend mal les effets que le rayonnement a eus et a toujours sur eux. Le peuple se sent donc prisonnier d’un possible risque de pollution.
L’accident, qui ne pouvait supposément pas arriver, a causé et cause encore une énorme charge de stress pour la population de Tchernobyl et pour les villes avoisinantes. Les impacts ne se limitent toutefois pas à un périmètre autour de Tchernobyl. Il a aussi influencé le sentiment mondial d’hésitation face à l’énergie nucléaire Ce qui a pour résultat d’amplifier l’indignation, la peur et la colère lorsque la population pense aux générations futures.
Autres que le stress et l’anxiété, certains symptômes comme : des maux de têtes, des dépressions, des troubles du sommeil, des difficultés de concentration et des troubles émotionnels, ont été remarqués. Toutefois, aucun d’entre eux n’a pu être directement associé à l’incident. Cependant, selon certaines études, une corrélation était visible entre les enfants émotionnellement affectés et les parents souffrant du stress mentionné plus haut.
De plus, comme il a été mentionné précédemment l’homme a besoin d’une certaine quantité de soleil pour se sentir bien. Parallèlement, nous savons que les quantités de gaz dans l’atmosphère augmentent , tout particulièrement ceux qui causent les effets de serre et le smog.
Ainsi, le smog s’en trouve augmenté et certaines villes qui, autrefois, avaient un air pur se retrouvent maintenant sous des nuages de smog. Pensons à des villes comme Londres, Mexico, Los Angeles, etc., qui, à divers niveaux, sont surplombées par un ciel grisâtre. Certaines personnes sont mortes aux États-Unis en raison de cette pollution de l’air et des écoles ont même été fermées pour des raisons de sécurité . Il n’y a donc pas de doute quant aux effets négatifs que peut causer la pollution.
Dans un ordre d’idées un peu différent, c’est à cause de ces phénomènes que la culpabilité environnementale est née. En effet, on commence à entendre parler de culpabilité ressentie chez certaines personnes face à la détérioration de l’environnement et certaines actions sont même désormais engagées pour satisfaire ces personnes. Ainsi, différents établissements, comme des hôtels ou même des entreprises, tentent certains clients, ou renforcent leur image et leur réputation en offrant quelques « services verts » : lingerie lavée au lieu de jetée, utilisation de produit biodégradable, utilisation de détergeant non nocif pour l’environnement, etc.
Dim 11 Mai 2008 - 11:52